I have a dream…

J’ai fait un rêve ma fille…Un rêve où le 8 mars était une journée comme les autres, où cette date n’avait plus de signification particulière…
J’ai rêvé que ce monde tournait rond…

J’ai rêvé que tu pourrais porter une mini jupe, sortir en boite, et marcher dans la rue en pleine nuit, sans craindre de te faire insulter, agresser, ou violer…

J’ai rêvé que tu pouvais choisir le métier de ton choix, devenir chauffeur routier, plombier, gendarme ou garagiste, sans craindre de t’entendre dire que ce métier n’est pas fait pour toi…

J’ai rêvé que tu pouvais exercer une des plus hautes fonctions de l’État, pas parce qu’une loi sur la parité t’y obligerais, mais parce que tes compétences seraient reconnues…J’ai rêvé que l’on parle alors de tes compétences, tes qualités professionnelles et non de la difficulté d’exercer ce métier en tant que femme, de ta tenue ou de tes chaussures…

J’ai rêvé que tu pouvais voyager dans ce monde, aller où tes rêves te porteront sans devoir te cacher, t’abaisser, te soumettre à un homme…

J’ai rêvé que tes amies du monde entier pouvaient avoir comme toi, la chance d’aller à l’école, de choisir l’homme qu’elles épousaient, ou le nombre d’enfant qu’elles auraient…

J’ai rêvé que tu pouvais exercer un métier, où tu serais aussi bien payée que ton collègue masculin, où tu ne serais pas pénaliser de porter un enfant…

J’ai rêvé que tu pouvais être un Homme ma fille…

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Ne confondons pas tout, le 8 mars  est la journée internationale des DROITS de la femme ! Les femmes ne demandent pas à Etam de leur offrir une culotte, ni à Marionnaud de leur offrir -25%, à Playmobil de sortir une collection de personnage aux robes roses!
Les droits des femmes c’est plus compliqué que ça…c’est un combat de chaque instant, en France, mais surtout à l’international. C’est une journée pour mettre en avant les combats que mènent ces jeunes filles, femmes, pour pouvoir accéder à une éducation, un métier, une indépendance, ou plus simplement une existence.

C’est pas une rose, ou un bouquet qui permettra de changer les choses, mais une éducation, des exemples de chaque instant. Apprenons à nos filles leurs droits, à nos garçons le respect de ces derniers. Montrons l’exemple à la maison, partageons les tâches ménagères, l’éducation des enfants, les responsabilités importantes. Remettons dans le droit chemin Monsieur Le Banquier, qui veut parler au chef de famille…ou cette éducatrice à la crèche qui en parlera à la maman demain…ou cet agent immobilier qui attend Madame pour visiter la cuisine. Apprenons à avoir un œil critique sur ce reportage qui met en avant une femme dans un métier d’homme, le titre même devrait être critiquer.

Apprenons à vivre ensemble, en tant qu’être humain, simplement.